Calgary, le lieu choisi pour mon examen du 4e Dan de Vovinam Viet Vo Dao avec la Fédération Canadienne, a coïncidé avec la fête nationale du Canada en 2023. Ce moment important marque une étape significative dans mon parcours, mais combien d’années m’a-t-il fallu pour atteindre ce niveau ? Mon premier entraînement remonte aux vacances de 1996, alors que j’étais en classe de Seconde, au Sénégal. Je me souviens encore des camarades de classe à l’Université Cheikh Anta Diop qui m’ont introduit au Vovinam Viet Vo Dao.
Lorsque j’ai découvert le Vovinam Viet Vo Dao, je ne savais pas encore à quel point cela allait influencer ma vie.
Calgary, le lieu choisi pour mon examen du 4e Dan de Vovinam Viet Vo Dao avec la Fédération Canadienne, a coïncidé avec la fête nationale du Canada en 2023. Après avoir présenté ma thèse sur l’évolution du Vovinam au Canada (que j’aurai l’occasion de vous publier ultérieurement), nous voici arrivés aux épreuves pratiques en ce jour du 1er Juillet. Ce moment important marque une étape significative dans mon parcours, mais combien d’années m’a-t-il fallu pour atteindre ce niveau ? Mon premier entraînement remonte aux vacances de 1996, alors que j’étais en classe de Seconde au Sénégal. En tant qu’élève parmi les étudiants, j’étais le plus jeune de l’équipe à mes débuts.
Un début modeste :
Bien que mon école, le Collège Sacré-Cœur de Dakar, proposait le Vovinam Viet Vo Dao, je trouvait les frais de membre très élevés à l’époque. Cependant, en me rapprochant du maître Abdoulaye Sene, l’initiateur du Vovinam à Dakar, il m’a proposé de rejoindre l’équipe universitaire, qui se trouvait à proximité de mon domicile. C’était une opportunité précieuse pour moi de pratiquer ce sport et de façon assidue.

Le long chemin vers la ceinture rouge :
Après quatre années de pratique assidue au sein de l’équipe universitaire, j’ai obtenu ma ceinture jaune, l’équivalent du noire au karaté. Cette période a été marquée par les noms d’Akim, Hamza, Lamine (du Niger) et je me souviens également de nos idoles de l’époque, Issouf Kabore et Lamine Ndiaye, qui venaient souvent de la Côte d’Ivoire pour nous entraîner et nous offrir des démonstrations extraordinaires. À cette époque, nous n’avions ni Facebook ni Twitter, mais notre passion pour le Vovinam nous animait et nous motivait à continuer à nous entraîner et à progresser.
Malgré les épreuves :
Après 27 ans de pratique, j’ai enfin réussi à passer ma ceinture rouge. Ce n’était pas une tâche facile. J’ai dû faire face à des changements de pays et à l’équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie de famille. Malgré les difficultés, j’ai trouvé la force de persévérer. Mon engagement envers le Vovinam Viet Vo Dao a été alimenté par ma passion pour cet art martial, mon désir de me surpasser et de repousser mes limites.

La motivation qui me guide :
On me demande souvent comment j’ai réussi à tenir aussi longtemps et pourquoi je continue à pratiquer, alors que de nombreuses personnes abandonnent en cours de route.
La réponse réside dans ma détermination à poursuivre ma passion, mon amour pour le Vovinam Viet Vo Dao et les valeurs qu’il incarne, telles que la discipline, le respect et l’harmonie entre le corps et l’esprit. Chaque jour, je trouve une source d’inspiration dans les progrès que je fais, dans les rencontres avec les autres pratiquants et dans la satisfaction de voir mes efforts récompensés.
Dans mes prochains écrits, je vais tenter de répondre à ces questions en détaillant mon évolution dans ce sport, en commençant par ma progression en Afrique, puis mon passage aux États-Unis, jusqu’à l’obtention de ma ceinture rouge au Canada.
Restez connecté pour en savoir plus sur mon voyage à travers le Vovinam Viet Vo Dao.
Daz
Félicitation David. Ton interview m’a rappelé beaucoup de choses. Les dures moments de préparation des championnats régionaux, inter-universitaires scolaires et nationaux. Les longues séances d’entraînement à la plage terrou-bi, les rencontres dominicales au lycée Limamoulaye avec Me Aliou Bâ, le budo-beech à la plage de la BCAO ainsi que les nuits des arts martiaux annuelles. Et plein d’autres choses. C’est ton compagnon de chemin du Vovinam Boubacar Sy, ceinture rouge de VVD.
C’est un plaisir de lire tes mots, cher ami. Nos chemins dans le Vovinam ont été semés de défis et de souvenirs inoubliables.
Merci pour ce rappel chaleureux, qui ravive en moi tant de précieux souvenirs. Continuons à avancer sur notre chemin martial avec la même passion et détermination qui nous ont toujours animés. À bientôt sur le tatami, mon ami.